lundi 6 mars 2017


INSA de Lyon INSA-Lyon 5717 – Commentaires Chapitre 3 : 74-71

         A priori, un directeur a été oublié entre le long intérim de M. le Professeur Robin et la prise de fonction de Raymond  Hamelin. Il s’agit de M. Casadevall (ou Casadeval ?) qui n’a du rester qu’une année universitaire au plus. Pour établir une liste complète et exacte des ex directeurs de l’INSA de Lyon, il faudrait vérifier s’il s’agissait du Professeur de Chimie de Montpellier, docteur ès sciences physiques, qui a été nommé Recteur de l’Université de Créteil en 1974.
      Son nom apparait dans l’historique de l’Institut Industriel du Nord à Lille qui, au début des années 60, avait été initialement prévu comme le quatrième INSA. M. le Professeur André Casadevall a aussi travaillé à la Direction des Enseignements Supérieurs avant d’être nommé Recteur de l’Université de Versailles. Il exerce peut-être encore à Paris-Dauphine. Il serait intéressant de clarifier ce passage à la tête de l’INSA pour connaitre les qualités «académiques » et les expériences préalables de toutes les personnes qui ont dirigé l’établissement depuis sa création.
 
Raymond Hamelin était un ancien de Normal Sup Ulm, agrégé de  physique en 1954, docteur ès sciences en 1959, professeur d’université, ancien conseiller scientifique à l’ambassade de France à Washington. Le Recteur Capelle, lui aussi ancien de Normal Sup de la rue d’Ulm, et docteur es sciences dés 1938,  l’a sollicité pour prendre la direction de l’INSA de Lyon après la fusion des sociétés Péchiney et Ugine-Kuhlmann. Raymond Hamelin était le directeur scientifique de cette dernière société avant de prendre ses fonctions à l’INSA de Lyon. Il a été élevé au grade d’officier de la légion d’honneur en 2004.
Est-ce le passé d’enseignant de Raymond Hamelin qui a permis à l’INSA de remplir correctement sa mission de formation inscrite dans ses statuts pendant qu’il était directeur ? Le marché de l’emploi et la politique locale l’a obligé à fermer le département de Chimie mais de nombreux collègues de cette discipline se sont insérés dans le département de Génie Energétique et Environnement.
Sa décision de séparer le premier cycle en lanières laisse rêveur à l’heure où l’on prône la fusion des départements de spécialités pour entre autres choses faire des économies assez ridicules d’heures de face à face. L’époque n’est plus à l’innovation pédagogique avec de nouvelles filières originales comme SCAN ou les sports-études, musiques-études, etc. On est passé de l’avant-garde à l’arrière garde comme le montre l’évolution de l’INSA de Lyon dans les classements nationaux et internationaux.
Les mandats de Raymond Hamelin se sont prolongés en raison des délais de mise en place de la loi SAVARY. Les textes devant régir les nouveaux EPSCP lui ont valu de rester 17 ans au lieu de 10, mais ces nombreuses années ont été bénéfiques avec, entre autres choses, la création d’INSAVALOR qui a apporté un potentiel de développement aux laboratoires de recherche. L’histoire de CAST SA est moins glorieuse avec la quasi-faillite d’INSACAST due aux coupes sombres des budgets de formation continue dans les entreprises clientes. Une grande partie du personnel particulièrement compétent a été licenciée et un poste de Directeur de la Prospective a été créé pour éviter l’ANPE à Raymond TERRACHER, notable municipal à Villeurbanne…
La genèse du double-mixte  et ses premières années de gestion chaotiques vaudraient un paragraphe à écrire par l’Association des Ingénieurs de l’INSA de Lyon de l’époque.
Mais, a priori, l’AIDIL qui lui a succédé semble être persona non grata dans la communication des événements 5717 orchestrés par la direction !  
          Pour terminer sur la période 74-71, il faut noter que le  successeur actuel du Professeur  Raymond Hamelin, M. le Dr. Eric Maurincomme (GE 88, formé à l’Université de Californie à Davis selon Google !) a bradé sa politique de coopération internationale en direction des pays en voie de développement, et ce en dépit des recommandations des membres externes du Conseil d’Administration pendant son premier mandat de 2011à 2016. Que va-t-il rester de l’INSA en 2021 ? 
 
Prof. Jean-Claude Boyer.

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