INSA de Lyon INSA-Lyon 5717 – Commentaires Chapitre 3 :
74-71
A priori, un directeur a été oublié entre le long intérim de
M. le Professeur Robin et la prise de fonction de Raymond Hamelin. Il s’agit de M. Casadevall (ou
Casadeval ?) qui n’a du rester qu’une année universitaire au plus. Pour établir
une liste complète et exacte des ex directeurs de l’INSA de Lyon, il faudrait
vérifier s’il s’agissait du Professeur de Chimie de Montpellier, docteur ès
sciences physiques, qui a été nommé Recteur de l’Université de Créteil en 1974.
Son nom apparait dans l’historique de l’Institut Industriel
du Nord à Lille qui, au début des années 60, avait été initialement prévu comme
le quatrième INSA. M. le Professeur André Casadevall a aussi travaillé à la
Direction des Enseignements Supérieurs avant d’être nommé Recteur de
l’Université de Versailles. Il exerce peut-être encore à Paris-Dauphine. Il
serait intéressant de clarifier ce passage à la tête de l’INSA pour
connaitre les qualités «académiques » et les expériences préalables de
toutes les personnes qui ont dirigé l’établissement depuis sa création.
Raymond Hamelin était un ancien
de Normal Sup Ulm, agrégé de physique en
1954, docteur ès sciences en 1959, professeur d’université, ancien conseiller
scientifique à l’ambassade de France à Washington. Le Recteur Capelle, lui
aussi ancien de Normal Sup de la rue d’Ulm, et docteur es sciences dés 1938, l’a sollicité pour prendre la direction de
l’INSA de Lyon après la fusion des sociétés Péchiney et Ugine-Kuhlmann. Raymond
Hamelin était le directeur scientifique de cette dernière société avant de
prendre ses fonctions à l’INSA de Lyon. Il a été élevé au grade d’officier de
la légion d’honneur en 2004.
Est-ce le passé d’enseignant de
Raymond Hamelin qui a permis à l’INSA de remplir correctement sa mission de
formation inscrite dans ses statuts pendant qu’il était directeur ? Le
marché de l’emploi et la politique locale l’a obligé à fermer le département de
Chimie mais de nombreux collègues de cette discipline se sont insérés dans le
département de Génie Energétique et Environnement.
Sa décision de séparer le premier
cycle en lanières laisse rêveur à l’heure où l’on prône la fusion des
départements de spécialités pour entre autres choses faire des économies assez
ridicules d’heures de face à face. L’époque n’est plus à l’innovation
pédagogique avec de nouvelles filières originales comme SCAN ou les
sports-études, musiques-études, etc. On est passé de l’avant-garde à l’arrière
garde comme le montre l’évolution de l’INSA de Lyon dans les classements
nationaux et internationaux.
Les mandats de Raymond Hamelin se
sont prolongés en raison des délais de mise en place de la loi SAVARY. Les
textes devant régir les nouveaux EPSCP lui ont valu de rester 17 ans au lieu de
10, mais ces nombreuses années ont été bénéfiques avec, entre autres choses, la
création d’INSAVALOR qui a apporté un potentiel de développement aux laboratoires de recherche. L’histoire de CAST SA est moins glorieuse avec la
quasi-faillite d’INSACAST due aux coupes sombres des budgets de formation
continue dans les entreprises clientes. Une grande partie du personnel
particulièrement compétent a été licenciée et un poste de Directeur de la
Prospective a été créé pour éviter l’ANPE à Raymond TERRACHER, notable
municipal à Villeurbanne…
La genèse du double-mixte et ses premières années de gestion chaotiques
vaudraient un paragraphe à écrire par l’Association des Ingénieurs de l’INSA de
Lyon de l’époque.
Mais, a priori, l’AIDIL qui lui a succédé semble être
persona non grata dans la communication des événements 5717 orchestrés par la
direction !
Pour terminer sur la période 74-71, il faut noter que
le successeur actuel du Professeur Raymond Hamelin,
M. le Dr. Eric Maurincomme (GE 88, formé à l’Université de Californie à Davis
selon Google !) a bradé sa politique de coopération internationale en
direction des pays en voie de développement, et ce en dépit des recommandations
des membres externes du Conseil d’Administration pendant son premier mandat de
2011à 2016. Que va-t-il rester de l’INSA en 2021 ?
Prof. Jean-Claude Boyer.
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