lundi 13 février 2017


Pour les soixante bougies de l’INSA de Lyon, la direction de la communication de l’établissement a mis en ligne un document intitulé 5717.insa-lyon.fr. C’est une heureuse initiative dans l’absolu qui ressemble à un texte historique destiné à de nombreux publics.             Après réflexion, en tant qu’ancien élève de la 10° promotion et enseignant-chercheur du département GMC de 1979 à 2016, j’ai été amené à me poser des questions sur la qualité réelle du produit et ses finalités.

Ce blog éphémère et apériodique ne sera que la compilation de mes interrogations suscitées par l’analyse subjective et parfois objective des 7 chapitres. Elle sera polémique et ironique pour certains.

            Ce premier article est limité à une critique sur la forme : le choix des couleurs du support. Il parait loin de traduire le dynamisme d’un établissement se voulant tourné vers l’avenir. Quelle reconnaissance de l’image de l’établissement suscitera-t-il ? Est-ce que la communauté des 40 000 personnes, formée des étudiants, anciens et actuels, ainsi que de tous les personnels ayant travaillé ou travaillant encore à l’INSA, se reconnaitra dans cette « charte » graphique ?

La trame grise fait vieillotte, poussiéreuse… Six décennies, c’est jeune pour une grande école d’ingénieurs. L’Ecole Polytechnique date de la Révolution (Monge, 1794), les Mines de 1783, les Ponts de 1747. Les Arts et Métiers ont décerné leurs diplômes d’ingénieurs en 1907 ! Le premier document public sur l’histoire de l’INSA aurait mérité une couleur d’actualité, pas celle d’un grimoire bistre trop peu ancien pour faire date.

Les canons graphiques actuels de la communication sont décidément bien tristes, surtout quand ils terminent chaque chapitre par un bandeau de deuil! Choix prémonitoire peut-être ? Le Chapitre 1 s’intitule « la naissance du modèle INSA», mais avec cette énorme bande noire, le titre d’un Chapitre 7 consacré à l’avenir aurait pu être «l’enterrement du modèle INSA ». L’Université de Lyon y figure comme ordonnateur des pompes funèbres.

 Le second article traitera de la qualité historique du document, questionnement lié aux choix éditoriaux.

 Prof. (retraité) Jean-Claude Boyer

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